Les ouvertures de salons sont souvent l’occasion pour les politiques de montrer leur attachement à un milieu, mais aussi de marquer quelques points électoraux. Salons du livre, foire de Paris, autant de conventions activement fréquentées par les personnalités de tous horizons. Mais qu’en est-il du jeu vidéo ? A l’échelle mondiale, les politiques se font plus rares et montrent difficilement leur attachement, prétendu ou réel, pour une industrie qui fut pendant si longtemps décriée pour la violence qu’elle expose aux joueurs de tous âges. On remarque cependant ces dernières années une nette amélioration avec les visites régulières de personnalités politiques françaises, notamment lors de la Paris Games Week. Toutefois, nos voisins allemands iront bien plus loin cette année avec leur emblématique chancelière…
Angela Merkel fera donc “l’ouverture” de la gamescom 2017, pour la toute première fois. Bien plus qu’une simple visite de courtoisie, la chancelière déclarera ici le salon ouvert au public.
Reconnaissance extrême pour le salon, mais aussi pour toute l’industrie, cet événement intervient dans un territoire qui pendant longtemps a souffert d’une très forte censure vidéoludique concernant la violence. Cette démarche de la part du pouvoir allemand est vue par les observateurs comme le symbole de l’acceptation, venant attester de la désormais maturité de l’industrie et de ses productions.
Rappelons également que la gamescom reste le plus grand événement vidéoludique au monde, réunissant en 2016 plus de 345.000 personnes, de 97 pays différents. Côté business, on comptait l’an dernier plus de 877 exposants qui représentaient 54 pays.
D’ailleurs, l’édition 2017 se déroulera du 22 au 26 août. Comptez évidemment sur Jeuxvideo.com pour traiter l’événement en long en large et en travers.
