L’action de CD Projekt Red ne fait que décoller depuis 2015. Aujourd’hui, la firme polonaise pèse plus que Capcom.
CD Projekt va (très) bien. Merci pour lui. Si l’éditeur polonais ne peut rivaliser avec les ténors de l’industrie comme Activision, Electronic Arts ou encore Ubisoft, il parvient à tirer habilement son épingle du jeu en s’appuyant sur ses forces : la franchise The Witcher, ayant atteint l’excellence avec le troisième opus, et sa plateforme GOG.com, concurrent du Steam de Valve, célèbre pour l’absence de DRM.
Des succès que les membres NeoGAF ont voulu étudier d’un peu plus près, l’occasion de découvrir que l’action de CD Projekt ne fait qu’exploser de mois en mois : aujourd’hui, la firme pèse plus de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros). C’est plus que Capcom (1,38 milliard de dollars/1,3 milliard d’euros).
Le petit devenu grand
CD Projekt étant en pleine croissance, on peut bel et bien affirmer qu’il se trouve sur les talons de Square Enix (3,52 milliards de dollars/3,31 milliards d’euros) et Konami (5,89 milliards de dollars/5,5 milliards d’euros). Et quand on voit à quelle vitesse son action est passée de 4,18 à 17,20 $/3,9 à 16,2 € (entre 2015 et début 2017), il y a de quoi être optimiste pour les Polonais. Une telle embellie s’explique autant par le succès de The Witcher 3 : Wild Hunt, nourri par deux extensions, que les performances de la bêta de Gwent (le jeu de cartes) et la popularité de GOG.
Pour ainsi dire, CD Projekt pèse plus que Tauron, géant de l’énergie en Pologne employant 25 000 personnes. L’éditeur ne doit pas dépasser les 300 salariés (230 pour le studio CD Projekt Red) : ça en dit long sur sa réussite et sa bonne santé financière. En prime, avec le très hypé Cyberpunk 2077, les perspectives d’avenir s’annoncent plutôt bonnes pour le petit Poucet de l’Est devenu un géant. Ils sont deux à trois fois moins que certains et ils font pourtant beaucoup mieux : la marque d’un savoir-faire appliqué.