Dommage pour la star, la justice a finalement tranché en faveur de l’éditeur.
Le feuilleton qui oppose Lindsay Lohan à l’éditeur et le développeur de Grand Theft Auto V, respectivement Rockstar Games et Take-Two Interactive, a pris fin aujourd’hui.
Pour rappel, tout a commencé un 1er décembre 2013 lorsque la starlette en mal de célébrité a pris contact avec ses avocats afin d’entreprendre des poursuites judiciaires vis-à-vis des deux acteurs à l’origine de GTA V. Quelques mois plus tard, en juillet 2014, une fois le dossier constitué et les maigres preuves réunies, la bataille était officiellement lancée.
Parmi les faits reprochés aux géants américains de l’industrie vidéoludique, la star avançait que Lacey Jonas est véridiquement une référence totale à sa personne, alors qu’en réalité le personnage féminin a été calqué sur la mannequin Shelby Welinder. Le mois suivant, les deux accusés ont répliqué que leur création n’était aucunement inspirée de L. Lohan, indiquant que la seule ressemblance tangible serait de source capillaire. Dernier rebondissement en date, la Cour donnait raison à la star le 15 mars 2016, rendant nul l’argument de prescription.
Face à la faible ligne de défense de la partie civile, la Cour d’appel a finalement statué en faveur de l’intimé, rejetant les allégations sur lesquelles l’actrice (et ses avocats) avait basé son recours. Ainsi, la Justice estime que Take-Two n’a utilisé aucune information « nom, portrait, photo » de l’appelant dans son jeu GTA V et n’a par conséquent pas enfreint de respect de la vie privée. Il est également indiqué que le développeur n’a pas violé le droit à l’image de L. Lohan étant donné que le personnage invoqué n’est qu’un simple avatar fictif utilisé de manière purement fortuite, sans aucune intention commerciale lors de la campagne de promotion du jeu.
Voici donc qui met un terme à deux ans et demi de procédures judiciaires. Affaire classée.