CRITIQUE DU FILM – La star de la série “Luther” et l’ancien acteur de “Game of Thrones” Richard Madden traquent des poseurs de bombe dans un film pop-corn honnête et efficace. C’est dans la peau d’un agent de la CIA, Sean Briar, que l’on retrouve Idris Elba dans « Bastille Day ». Un espion envoyé à Paris pour empêcher Zoé, une jeune Française (Charlotte Le Bon) de préparer un attentat à la veille du 14 Juillet.
Michael Mason, un pickpocket américain, devient l’homme le plus recherché par la CIA à Paris lorsqu’il vole ce qu’il croyait être un simple sac. Sean Briar, l’agent chargé de l’enquête, se rend rapidement compte que Michael n’est qu’un pion dans le vaste complot qui se prépare, et il le recrute pour remonter jusqu’à la source.
Commence alors une course contre la montre, où les deux hommes vont devoir faire équipe pour déjouer les plans d’une puissante organisation dont ils sont désormais les cibles…
Divertissement, rien d’autre
Soyons clairs : Bastille Day n’a pas d’autre prétention que de divertir. ! Mais à cet égard, le long-métrage de James Watkins (Eden Lake, La dame en noir) est une réussite. L’histoire est assez basique : un jeune pickpocket américain, ayant volé, vidé et largué dans Paris un sac sans savoir qu’il contenait une bombe, est recherché par un agent de la CIA.
Expérimenté, l’homme d’action réalisera rapidement qu’il ne se trouve pas face à un terroriste mais à un petit voyou avec lequel il fera équipe pour retrouver les vrais coupables de l’explosion. Mais en cherchant le groupe d’activistes de gauche responsable de cet acte, le duo réalisera que l’affaire cache en réalité un vaste complot.
Elba bat tous le monde
Rien de très original dans ce scénario donc mais l’intérêt réside ailleurs. Bastille Day n’est que courses poursuites et corps à corps parfaitement servis par une mise en scène nerveuse. Pas de bavardages, pas de temps mort. Idris Elba castagne, s’offre une chasse à l’homme sur les toits de Paris et prouve aux sceptiques avec ce rôle musclé et taiseux qu’il est parfaitement apte à incarner James Bond, franchise pour laquelle son nom refait régulièrement surface.
« J’ai dit oui à ce film parce qu’il ressemble à pas mal de thrillers des années 1970, sans effets spéciaux, que j’adore », explique-t-il. « Nous avions déjà tourné le film quand se sont produits les attentats de Paris. J’ai été très choqué. Je n’arrivais pas à y croire, » a dit Idris Elba à propos du film.
Ça amuse
Face à lui, Richard Madden, le Robb Stark de Game of thrones aperçu depuis dans Cendrillon, s’essaie pour la première fois à l’action avec un personnage de jeune mec courageux mais dépassé par les événements. Charlotte Le Bon (en propriétaire du sac de la discorde) et José Garcia (en ministre de l’Intérieur) assurent le quota français de cette co-production hexagonale qui, malgré ses invraisemblances, se consomme sans déplaisir.
-BadSector-
Bastille Day
Acteurs - 6.5
Réalisateur - 6.8
Histoire - 6.2
Visualité - 6.4
Ambiance - 7.2
6.6
CORRECT
Face à lui, Richard Madden, le Robb Stark de Game of thrones aperçu depuis dans Cendrillon, s’essaie pour la première fois à l’action avec un personnage de jeune mec courageux mais dépassé par les événements. Charlotte Le Bon (en propriétaire du sac de la discorde) et José Garcia (en ministre de l’Intérieur) assurent le quota français de cette co-production hexagonale qui, malgré ses invraisemblances, se consomme sans déplaisir.