Les développeurs polonais ont décidé de prendre leur avenir en main et de former un studio d’édition, pour gérer eux-mêmes le destin de leurs productions et celles de nouveaux partenaires.
Depuis près de vingt ans, les développeurs polonais de Techland nous gratifient de productions diverses et variées.
Avec les Call of Juarez chez Ubisoft, les Dead Island chez Deep Silver, ou plus récemment Dying Light chez Warner Bros., l’équipe a multiplié les licences et les partenaires ces dernières années. Peut-être inspiré par la mésaventure que connaît actuellement la licence Dead Island, et surtout motivé par le succès de son dernier jeu de zombies, Techland a décidé de prendre une initiative étonnante, en ajoutant à ses talents de développeur celui d’éditeur, et en devenant au passage Techland Publishing.
« En tant que développeur, nous avons travaillé avec beaucoup d’éditeurs de renom par le passé, alors nous savons bien ce qui rend ce genre de collaboration efficace et satisfaisante pour les deux partis » déclare Pawel Marchewka, directeur de Techland. « Après le succès des compagnes promotionnelles de Dying Light et Dying Light: The Following, dirigé par notre propre équipe, nous pensions que c’était le moment parfait pour utiliser ce que nous savons et aider d’autres développeurs ».
« Nous croyons en une philosophie d’édition ouverte et flexible, basée sur le respect des joueurs. Nous allons encourager et soutenir financièrement les développeurs en investissant dans des jeux audacieux au fort potentiel de divertissement ».
« Notre but est de sortir deux jeux multiplateformes majeurs et quatre jeux numériques par an. Nous fouillons actuellement le marché pour trouver des opportunités, et annoncerons notre premier jeu Techland Publishing bientôt ».
Vous l’aurez compris, le programme est déjà clair : deux AAA et quatre jeux au format plus réduit chaque année, dès que les choses se seront mises en place, et un soutien pour des développeurs tiers, en plus d’une évidente auto-édition pour les jeux maison. Alors, Techland Publishing, un futur grand du jeu vidéo ?