CINÉMA – J. J. Abrams avait l’un des rôles les plus enviés – mais aussi le plus dur dans la vie d’un directeur. Star Wars est probablement l’une des plus grandes franchises du monde, et il y avait tellement de possibilités pour des erreurs, et des pièges pour diriger un autre film de star Wars, qu’il cela semblait une tâche presque impossible des non seulement éviter, mais égaler aussi la légende ce qu’est devenue la guerre des étoiles. Pourtant, c’est vraiment un film pour nous : les jeunes, les grands et les anciens fans de 2015. Cela devait être autant un épisode classique de star Wars, qu’un conte de science-fiction moderne. Un énorme défi, n’est-ce pas ?
Un enfant de huit ans, qui se trouve dans la rue avec sa mère, en 1979, dans le pays communiste de la Hongrie. C’était moi. Sur un petit billboard, on peut voir un pub des Guerres des étoiles, avec Han Solo au milieu, le regard intense, dégainant son arme et la Princesse Leia et Luke qui sont debout, derrière Han et aussi l’inquiétant Darth Vader, éclipsant le groupe entier.
J’étais immédiatement saisi par l’image, j’avais une envie folle d’aller voir la guerre des étoiles, donc j’ai dit á ma mère, que nous le verrons aussitôt qu’il est sorti dans les cinémas, et pas de discussion ! C’est ainsi que je suis devenu un fan et tandis que j’ai quelque peu pris mes distances après le retour du Jedi, qui m’a beaucoup déçu, je suis resté toujours un fan.
Voilà ma propre histoire de Star Wars – tout le monde a le sien. C’est l’une des raisons pour laquelle nous aimons autant de cette franchise : notre enfance est liée avec elle. Que George Lucas soit un génie lui-même, où qu’il ait eu juste du succès pour avoir utilisé son diplôme à propos des caractères de contes de fées pour écrire le scénario de la guerre des étoiles, n’est plus important, car son propre œuvre, la guerre des étoiles l’a surpassé – c’est devenu une légende à part, presque une entité.
La Guerre des Étoiles, en 2015
Le défi réel pour le J.J. Abrams était de nous raconter un conte de Star Wars moderne, ce qui signifie non seulement la technologie moderne, mais aussi une histoire fraîche, avec des caractères mémorables – vieux et nouveaux. La bonne nouvelle, c’est qu’il a réussi. J.J. Abrams est connu pour ses choix « audacieux » concernant le choix des acteurs, Les Arcs d’histoire et la direction. (Ahem … son premier Star Trek …). Par contre, cette fois-ci il a réussi à utiliser des personnages qui m’intéressent vraiment.
Finn, le stormtrooper déserteur, écœuré (John Boyega), Rey, une jeune pilleuse d’épaves, (Daisy Ridley), le pilote de la Résistance, Poe (Oscar Isaac) et le nouveau Bandit Kylo Ren (Adam Driver), apporte toute la fraîcheur dont cette série a vraiment besoin.
Tandis que j’ai aimé, les bons ou mauvais personnages principaux de chaque film de la guerre des étoiles, les caractères sont plus nuancés, plus intéressants dans Le Réveil de la force. Ces changements sont présentés avec subtilité : même avec tous ces caractères plus élaborés, c’est toujours un film de Guerre des Étoiles cent pour cent.
Bien sûr, nous ne manquons pas nos caractères familiers non plus. Le célèbre personnage de Han Solo (Harrison Ford) est toujours aussi marrant et sympathique comme dans la trilogie originale, ses punchlines constants avec Chewbacca sont plus drôles que jamais.
Il y avait un seul personnage que je sentais un peu nul : c’était la princesse Leia de Carrie Fisher. L’âge n’a pas été tendre avec Carrie Fisher – c’est compréhensible – mais elle a aussi oublié comment jouer Leia : malheureusement, tout le charme, toute l’énergie, tout le dynamisme sont absents de son nouveau personnage de la princesse et l’âge n’a rien à voir avec tout ceci.
Racines classiques, représentation moderne
Tandis que le scénario – écrit par Abrams, Michael Arndt et par le l’écrivain de la première trilogie : Lawrence Kasdane, est vraiment original, mais il apporte aussi des idées qui sont familières auxpremiers films de la saga. Le film est loin d’être “un remake”, mais il est toujours familier assez aux fans de la Guerre des Étoiles.
Un des plus grands accomplissements du scénario est d’imprégner chaque personnage principal de personnalité et les motivations complexes qui manquent souvent des films de cette sorte. C’est même vrai pour le bon vieux Han Solo, qui réussit áêtre beaucoup plus cette fois-ci qu’un voyou charmant et nonchalant qui fait de la contrebande de marchandises partout dans la galaxie.
Le méchant principal, Kylo Ren (Adam Driver) est une autre grande addition, fascinant comme le chevalier Sith masqué vêtu de noir ayant des propres luttes internes lui accordent immédiatement un niveau de complexité incroyable.
Une autre grande réussite est que le film réussit à être véritablement drôle, ou parfois mignon, sans la puérilité de la trilogie préquel. (Ou encore la trilogie originale.) Il n’y a plus de petits Ewoks fourrure pour les enfants, ou encore des Jar-Jar Bin idiots et le BB-8 droid (qui était en fait la conception originale pour AR2D2 de Lucas) est un vraiment adorable.
Plus important encore, l’histoire est suffisamment autonome pour fonctionner selon ses propres termes, et pas seulement en raison de la nostalgie, qui est tissée finement autour du film même – comme la force imprègne toutes les choses de vie. Il nous « réveille » en effet par l’expérience de retourner á cette galaxie lointaine, très lointaine…
-DarthSector-
Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force
ACTEURS - 8.8
METTEUR EN SCÈNE - 9.4
HISTOIRE - 8.8
EFFETS VISUELS - 8.1
AMBIANCE - 7.9
8.6
SUPERBE
L'histoire est suffisamment autonome pour fonctionner selon ses propres termes, et pas seulement en raison de la nostalgie, qui est tissée finement autour du film même - comme la force imprègne toutes les choses de vie. Il nous « réveille » en effet par l'expérience de retourner á cette galaxie lointaine, très lointaine...