Le jeu vidéo tue ! Sa dernière victime ? Un ado russe de 17 ans, appelé Rustam, qui a passé un peu trop de temps en ligne.

Jambe cassée, jeux pour s’occuper

Rustam, 17 ans, était coincé chez lui après s’être cassé une jambe. Il a choisi d’occuper son temps en jouant à DotA (Defense of the Ancients), jeu de stratégie multijoueur en temps réel rattaché à l’univers de Warcraft et ayant notamment inspiré League of Legends ou Heroes of the Storm.

Seulement voilà, Rustam n’a pas fait qu’y passer un peu son temps libre, entre quelques saines activités. Non, il a préféré manger son ordinateur consacrer 22 jours consécutifs à ce jeu en ligne, s’arrêtant seulement pour manger et dormir.

Ce rythme de vie intensif lui a été fatal : il est décédé devant son ordinateur, peu de temps après la mort de son personnage.

Encore la faute aux jeux ?

Rustam ne vivait pas seul : il était encore chez ses parents. Ces derniers ont déclaré avoir l’habitude de l’entendre taper sur son clavier, jusqu’au 30 août, où ce dernier s’est tu. Ils ont alors conduit leur fils à l’hôpital, mais celui-ci est décédé à l’arrivée.

D’après les médecins, le garçon serait décédé des suites d’une thrombose, c’est-à-dire de la formation d’un caillot dans les veines, apparue en raison d’une inactivité physique prolongée. Chez les personnes atteintes de fractures, comme Rustam, le risque de subir ce type d’affection augmente de 50%.

Les experts interrogés ont cependant souligné que, si sa pratique intensive du jeu n’a pas vraiment dû aider (plus de 2 000h sur les 18 derniers mois), le jeune garçon a aussi été victime de l’inattention de ses parents. Ils rappellent également que l’addiction aux jeux est une maladie réelle, mais qu’elle est souvent un symptôme d’un mal-être plus profond.