Resident Evil Revelations 2 – Episode 1– La marche ou crève

TEST – Quatre personnages de l’univers de Resident Evil – Claire Redfield parmi eux – doivent faire face à des hordes de morts-vivants une fois de plus dans le prochain épisode de la série spin-off de Révélations. Un des principaux atouts du jeu est un gameplay coopératif et pour la première fois dans l’histoire de la série de jeux de Resident Evil, Revelations sera publiée en format épisodique. Nous avons commencé l’aventure d’horreur avec le premier de ces quatre épisodes …

Ah, putain, ce jeu est vraiment flippant! C’était ma première impression une fois que j’ai commencé mon aventure avec l’infortunée Claire Redfield qui est encore une fois jetée parmi les hordes de zombies affamés aux côtés d’une fillette : Moira Burton. Dans la première partie de ce premier épisode Claire et Moira tentent de survivre et de sortir d’un bâtiment d’une prison étrange et horrible tandis que les zombis affreusement défigurés et autres monstres tentent de les massacrer.

Dans la deuxième partie du jeu, nous contrôlons Barry Burton, le père de Moira qui est rejoint par une petite fille, Natalia Korda. L’histoire semble être du Resident Evil standard, donc on se demande pourquoi Revelations 2 est du format épisodique ?

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Prison de cauchemar

La réponse à cette question: je n’ai aucune idée. Resident Evil Revelations n’est pas vraiment fait comme un jeu Telltale, c’est comme n’importe quel autre jeu Resident Evil, et il n’y a même pas un cliffhanger à la fin du premier épisode. En plus d’être le deuxième épisode de la série spin-off, en ce qui concerne le gameplay-, il ressemble à n’importe quelle autre épisode de la série – outre le fait, que Révélations 2 est un jeu vraiment bien fait.

Ce qui est peut-être le meilleur á propos de ce jeu est qu’en fait c’est assez effrayant – contrairement á Resident Evil 6, ou – au moins pour moi – au remake HD du Resident Evil originale qu’on a testé il y a pas très longtemps. Alors que les environnements sont un peu insipides et pas particulièrement intéressantes, les monstres sont très bien conçus et vraiment effrayants. Ils sont aussi très agressifs, et tout à fait imprévisibles. La façon dont le jeu accumule la tension est également sans faute.

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Survivre à cette horreur

Comme dans toutes les survival horror, les munitions se font rares, donc vous devez le vraiment les compter – surtout au niveau difficile. Pendant une longue période, je ne pouvais même pas trouver des munitions pour Barry Burton et j’étais en fait sans munitions à la fois pour Claire et Barry à la fin du premier épisode.

Heureusement Revelations 2 est beaucoup plus avancé sur la façon dont votre personnage peut se déplacer et combattre – par rapport aux épisodes précédents de Resident Evil (je n’ai pas joué au premier jeu). Vous pouvez vous déplacer tout en visant (pas comme dans Resident Evil 4), vous pouvez sauter loin des monstres et vous pouvez également viser tout accroupi. Parfois, la caméra un peu mal placé vous vous rend la vie difficile, mais généralement le gameplay est beaucoup plus agréable et vos personnages peuvent être mieux contrôlés que dans les épisodes précédents.

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Vous apprenez toujours quelque chose

Il y a aussi un système d’arbre de compétence dans Révelations 2 avec laquelle vous pouvez améliorer progressivement vos compétences grâce à vos points d’expérience. Ce n’est rien d’exceptionnel (et certaines compétences sont assez nulles), mais cela rend le bon vieux gameplay du jeu de survival horreur un peu plus intéressant.

D’une manière très similaire à The Last of Us, vous pouvez aussi améliorer vos armes sur les établis, que vous pouvez trouver dans le jeu. C’est un peu drôle qu’ils sont tellement semblables à ceux de The Last of Us. Comme dans le chef-d’œuvre de Naughty Dog vous mettez à niveau des fonctionnalités différentes de vos armes en utilisant les “plans d’upgrade” que vous pouvez également trouver dans le jeu.

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Jamais sans ma fille

Outre ces établis il y a aussi des similitudes entre l’histoire de The Last of Us et Revalations 2. Oui, je suis au courant, que Barry Burton est un héros très connu de la série Resident Evil, mais son rapport à Natalia, (une jeune fille qui n’est pas sa fille et qui le rejoint au début du jeu) est assez similaire au duo de Joel et Ellie.

L’histoire n’est pas particulièrement intéressant, ni dramatique : elle est bonne, mais essentiellement, c’est un narrative standard de zombie apocalypse. Ce qui la rend plus intéressante est la façon dont elle est présentée en deux campagnes parallèles au même endroit. Les deux filles qui nous aident sont deux personnages sympathiques – même si Moira m’a fait beaucoup penser à Ellie de The Last of Us.

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Jamais sans mon partenaire de co-op

Cependant, ce qui est très différent de Last of Us à propos des fillettes est la façon dont elles vous aident. Alors que dans The Last of Us Ellie avait des fonctions AI très basiques comme passer de munitions pour vous, ou de poignarder l’ennemi avec un couteau, (de temps en temps), dans Révélations 2, ils font partie du mode coop asymétrique.

Cela signifie qu’au lieu d’avoir juste les mêmes capacités (tirer, poignarder l’ennemi, l’ouverture des portes, etc.), ils sont totalement différents. Moira ne peut pas supporter les armes à feu, donc elle ne peut pas les utiliser non plus, par contre elle utilise une lampe de poche et de trouve des choses avec, que Claire Redfield ne peut pas voir elle-même.

L’étrange petite fille, Natalia a de capacités même plus spécifiques. Elle peut voir et sentir des ennemis morts-vivants de loin, à travers les murs (un peu comme Hitman dans son dernier jeu) et les montrer du doigt. Ce serait une compétence meilleure si cela mettrait une marque sur les zombies pour Barry (un peu comme dans Mordor ou Far Cry 4), mais c’est quand même une compétence utile. Elle peut également ramper dans de petits trous qui sont trop petits pour les autres, et bien sûr il y a des parties spécifiques du jeu où nous ne pouvons pas progresser sans utiliser cette compétence.

Les deux jeunes filles peuvent être contrôlées via un partenaire de coop dans le jeu ou par vous-même, si vous changez entre le personnage principal et le side-kick. Tout ça est en fait assez amusant, à la fois en mode solo et co-op.

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La triste vérité derrière la conspiration

Malheureusement, même si le jeu est divertissant et effrayant á la fois, ces graphismes nous ont rendus moins enthousiaste, car elles semblent de dernière génération – surtout en ce qui concerne les environnements. Même la version PS3 de The Last of Us a été beaucoup plus détaillée que Révélations 2 sur mon PlayStation 4. Les monstres et personnages humains sont un peu mieux – bien que certains zombies soient un peu ennuyeux et Barry Burton pourrait se débarrasser aussi de certaines textures de basse résolution.

Je comprends que l’équipe disposait d’un budget inférieur, mais quand vous jetez un coup d’œil à Dying Light et vous le comparez à Revelations 2, cela vous étonne, pourquoi ce jeu de la franchise célèbre de Resident Evil est beaucoup moins joli que Dying Light de l’équipe polonais de Techland?

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Un bon début

Outre les graphismes derniers gen du jeu, tuer des zombies dans le premier épisode de Resident Evil: Revelations 2 est vraiment fun. Le jeu n’a rien de révolutionnaire en ce qui concerne le gameplay ou rien de dramatique point de vu histoire, mais c’est toujours une expérience solide. Je ne suis pas sûr cependant dans quelle direction ce format épisodique ira ou si c’était vraiment une bonne idée de sortir le jeu de telle manière, mais pour un premier épisode il vaut bien le frais de 5 euros.

-BadSector-


Pro:

+ Fout la trouille
+ Du gameplay solide
+ Le mode co-op est fun

Contre:

– Graphismes un peu old-gen
– La structure épisodique
– Des fois c’est frustrant


Pegi-18Resident Evil Revelations-PS4

Editeur: Capcom

Developpeur: Capcom

Genres: action, aventure, survivor horror

Publication: 25 Février 2015

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)