Warhammer 40 000 : Rogue Trader – Lex Imperialis DLC – Serez-vous juste un marchand de plus, ou le poing de la justice impériale ?

TEST – Warhammer 40 000 : Rogue Trader n’a jamais manqué d’histoires sombres et percutantes, mais avec le DLC Lex Imperialis, la justice galactique passe clairement un cap. Vous n’êtes plus un simple commerçant impérial paumé dans les étoiles : vous incarnez désormais le juge, le bourreau, le bras armé de la loi impériale. Solomorne, Arbites usé jusqu’à l’os, et son fidèle cyber-mastiff Glaito, n’apportent pas qu’une touche de couleur à votre équipe – ils insufflent une mentalité plus dure, plus impitoyable, qui ne plaira clairement pas à tout le monde. Lex Imperialis n’est pas juste un ajout jetable : c’est une extension dense, de 12 à 16 heures, où il faudra gérer la bureaucratie impériale, des gouverneurs retors et pas mal de tensions internes dans votre crew. La vraie question : nouvelle direction ambitieuse pour le CRPG d’Owlcat, ou simple couche supplémentaire sur un squelette déjà bien usé ?

 

Au premier regard, Lex Imperialis est du fan service pur : vous n’êtes plus juste un pote impérial, vous êtes celui qui tranche, le flic de l’espace version Warhammer. Solomorne rejoint votre crew dès la fin du premier acte (merci, patch 1.4.1 !), et il est impossible de mettre de côté son intrigue : elle est intégrée à la trame principale. Le nouvel origin Arbites chamboule vraiment la donne : nouvelles réponses, dialogues inédits, et même l’attitude de votre équipe change – on a vraiment l’impression de démarrer une partie totalement neuve. Dès le début, on sent qu’il ne s’agit pas d’un simple PNJ de plus, mais d’une philosophie entière – aussi excitante qu’éreintante, surtout si vous étiez déjà rôdé au “gang soudé” de Void Shadows.

 

Arbites : Plus qu’une armure et une matraque – le vrai shérif du système

 

Solomorne ne fait pas que “défoncer la porte” au figuré – il la défonce aussi littéralement. Il n’épargne personne : ni le Rogue Trader, ni le reste de l’équipe, et il peut totalement chambouler le système de moralité du jeu. Glaito, le cyber-mastiff, n’est pas qu’une peluche – c’est une vraie brute en combat, qui bouleverse toute la dynamique du groupe (« l’un des compagnons animaux les plus stylés de l’histoire des CRPG », selon les forums). Comme le résume Gamesear : « Chaque choix pèse lourd – parfois tellement que peu importe le camp choisi, on finit par se brûler les ailes. »

Lex Imperialis tourne autour de l’application de l’ordre galactique – mais vous apprendrez vite que cet “ordre” est aussi gris que le vide sidéral. Corruption, doubles jeux, trahisons à tous les coins de rue, et manigances politiques à gogo : « Les plus grands gangsters de la galaxie portent parfois les uniformes les plus propres », dixit Windows Central. Le nouvel origin et le système de dialogues insufflent un vrai sang neuf à la trame connue. Sur Reddit : « Avec Arbites, j’ai pris des décisions totalement différentes – j’avais vraiment l’impression de jouer un autre personnage. »

 

Gameplay : Nouveautés, bugs persistants, et ce chaos typique Owlcat

 

Heureusement, Owlcat n’a pas fait qu’effleurer le scénario : nouveaux familiers (cyber-aigle, psy-raven, nuée de servo-crânes), nouveaux talents de combat, même les batailles spatiales sont mieux intégrées, et ça se sent partout dans les retours joueurs. Évidemment, il reste quelques bugs : certaines cinématiques nécessitent trois reloads, quelques sauvegardes qui plantent, mais au moins les patches font du bon boulot pour lisser l’expérience. Comme le note un joueur sur GOG : « Ma seconde partie était enfin une vraie expérience CRPG, plus un festival de bugs. »

Solomorne et Glaito sont bien plus que de simples “figurants parlants” : ils interviennent activement dans les événements, recadrent parfois l’équipe, et provoquent de vrais débats lors des grands choix scénaristiques. Cette dynamique de dialogue de groupe rapproche Lex Imperialis d’un Mass Effect plus que d’une adaptation Warhammer classique – là, on est vraiment dans la cour des grands.

 

 

Moins long, mais le drame frappe plus fort – Un DLC qui joue le sprint, pas le marathon

 

Nombreux sont ceux qui ont souligné que Lex Imperialis est plus court que Void Shadows, et ils n’ont pas tort : un joueur expérimenté peut le plier en 12-16 heures, avec moins de quêtes annexes. Mais chaque décision pèse plus lourd ; il n’y a pas de “safe choice”. Il faudra vraiment naviguer entre des pièges moraux tordus, et chaque action sera retenue. Le nouvel origin Arbites révolutionne le gameplay : ce n’est pas qu’une histoire de skin, mais d’approche – enfin, on peut jouer le vrai flic, pas juste l’inquisiteur hardcore.

Les avis Steam sont explicites : « Peu de nouveaux lieux, scénario principal plus court, parfois trop linéaire, mais grâce aux personnages et aux choix, ça vaut la peine d’aller au bout. » 67% d’évaluations positives, et tout le monde encense le nouveau système moral et cette ambiance plus sombre et mature.

 

Lore, ambiance, univers – Ici, l’ombre est votre alliée

 

Owlcat a toujours su créer des mondes immersifs (voir Pathfinder), mais avec Lex Imperialis, la noirceur de Warhammer 40K n’est plus un simple décor – c’est le cœur de l’expérience. Gamesear résume parfaitement : « La plus grande force du DLC, c’est de remettre en question tout ce qu’on pensait savoir du bien et du mal – ici, ce ne sont que des nuances de gris, pas de tableau blanc. » Les conflits de personnages, les conséquences réelles, les drames d’équipe – c’est enfin du CRPG adulte, pas un dessin animé pour ados. Chaque étape vous plonge dans des destins brisés à l’ombre du Trône d’Or.

L’ambiance, la musique, le visuel montent encore d’un cran : « Ce n’est pas juste un DLC – c’est un roman bureaucratique spatial sombre, enfermé dans votre écran. » (RPGWatch)

 

Pour qui ?

 

Lex Imperialis ne plaira pas à tout le monde. Si vous préfériez le côté bac à sable, les intrigues libres de Void Shadows, ce scénario plus resserré et dramatique risque de moins vous toucher – mais ici, chaque réponse vous poursuivra, et le jeu traque sans pitié votre chemin moral. Les bugs sont en voie de disparition, les compagnons sont réussis, et le nouveau système de décisions donne un vrai coup de jeune au genre.

Si vous aimez les histoires profondes, les conflits d’équipe où il n’y a ni bon ni mauvais choix, juste des conséquences, Lex Imperialis est indispensable. Ceux qui cherchent juste un nouveau power trip Warhammer risquent d’être déçus. Mais si l’obscurité ne vous fait pas peur – et si l’histoire passe avant tout – ce DLC est tout simplement immanquable.

-Gergely Herpai “BadSector”-

 

Points forts :

+ L’origin Arbites ouvre de vraies nouvelles branches et décisions narratives
+ La dynamique entre Solomorne et Glaito est brillante, les débats d’équipe sont marquants
+ Un ton sombre et adulte – chaque choix a un réel impact, pas de voie facile ici

Points faibles :

– Plus court et linéaire que Void Shadows, moins de bac à sable
– La plupart des bugs sont corrigés, mais il en reste quelques-uns
– Les choix moraux lourds ne plairont pas à tout le monde


Développeur : Owlcat Games
Éditeur : Owlcat Games
Genre : RPG tactique au tour par tour, extension scénarisée
Date de sortie : 24 juin 2025.

Warhammer 40,000: Rogue Trader – Lex Imperialis DLC

Jouabilité - 8.2
Graphismes - 8.2
Histoire - 8.3
Musique/audio - 8.2
Ambiance - 8.3

8.2

EXCELLENT

Lex Imperialis, c’est une aventure Warhammer noire et chargée de dilemmes où l’écusson des Arbites marque chacune de vos décisions. Plus court et plus concentré que les précédentes extensions, ce DLC brille par la qualité de ses personnages et l’intensité de ses choix. Ce n’est pas pour tout le monde, mais si vous aimez la face sombre de l’univers 40K, c’est un incontournable absolu.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)