ACTUALITÉS TECH – Nvidia, Oracle et de nombreux autres géants de la tech exigent désormais de l’administration Trump qu’elle revienne sur sa politique de prolifération de l’IA, ce qui pourrait avoir un impact dévastateur sur les marchés.
C’est comme si le marché de l’IA ne pouvait pas supporter les changements de politique. Selon Bloomberg, les entreprises technologiques demandent au gouvernement américain de mettre fin à la politique d’IA mise en place sous l’administration Biden, qui entrerait en vigueur dans moins de deux mois. Si cela se produit, Nvidia et les entreprises similaires pourraient subir une forte baisse de leurs revenus liés à l’IA, d’autant plus que cette politique restreindrait fortement l’approvisionnement en puces électroniques vers d’autres pays.
Qu’a donc imaginé Joe Biden ? Cette politique a divisé les pays vers lesquels les GPU IA avancés de Nvidia pouvaient être exportés en trois catégories. La première est une liste de pays qui sont conformes aux objectifs de sécurité nationale des États-Unis ou qui ne représentent aucune menace pour le pays. Ces pays seraient libres de s’approvisionner en puces électroniques. La deuxième catégorie comprend les pays hostiles comme la Russie et l’Iran, qui se voient interdire totalement l’achat de GPU ou de logiciels d’IA d’origine américaine. La troisième catégorie restreint l’importation de grandes quantités de GPU par des pays comme l’Inde sans inspection.
Ces pays seront autorisés à importer une quantité limitée de GPU sans inspection, et ces restrictions visent à empêcher les pays ciblés de construire des centres de données à grande échelle capables de mener des recherches militaires avancées. Il est intéressant de noter que les principaux alliés des États-Unis (dont la Pologne et Israël) sont soumis à des restrictions sur les exportations de puces, ce qui soulève des questions quant à l’objectif de cette politique.
Sous l’administration Trump, cette politique pourrait prendre diverses formes, notamment l’obligation pour tous les pays d’obtenir une licence d’exportation pour acheter des puces d’IA et la limitation du volume des expéditions en fonction du pays importateur. L’objectif principal de l’administration actuelle est de limiter les transferts de technologie vers des pays comme la Chine, qui a continué à le faire malgré les restrictions à l’exportation imposées par les États-Unis.
Les dirigeants du pays ont jusqu’au 15 mai pour agir.
Source : WCCFTech