L’éditeur Plaion a abandonné les règles précédemment établies pour le jeu Warhorse Studios et demande désormais aux utilisateurs de bien se comporter (avec moins de succès plutôt que plus…).
À l’origine, une politique de tolérance zéro contre la discrimination de toute sorte, y compris le racisme, le sexisme, l’homophobie, la transphobie et d’autres comportements toxiques, est entrée en vigueur le 17 janvier. Les discours de haine et les idéologies néfastes (suprématie blanche, néonazisme, harcèlement) ont également été interdits. Les contrevenants pouvaient être bannis temporairement ou définitivement.
Plaion a ensuite retiré les règles et les a remplacées par des directives plus courtes et moins détaillées. « Au cours des derniers jours, nous avons écouté vos commentaires et mis à jour les Règles de la communauté pour mieux refléter le genre d’endroit où nous voulons tous être. Nous les avons rendues plus claires, plus simples et plus courtes pour que les choses restent justes, respectueuses et ciblées – merci de nous avoir rejoint dans cette aventure », déclare Deep Silver (une filiale de Plaion) dans un nouveau message.
Voici les nouvelles règles. Respectez les autres : traitez tout le monde de manière équitable. Nous n’essayons pas d’étouffer la liberté d’expression, mais les attaques ad hominem qui critiquent les autres pour leurs choix – que ce soit dans le jeu ou dans la conversation – n’ont pas leur place ici. Restez dans le sujet : concentrez les discussions sur Kingdom Come: Deliverance. Pas de spoilers sans avertissement : utilisez des balises spoiler ou étiquetez clairement les messages avec des détails. Pas de spam ni d’autopromotion : les messages non pertinents ou le contenu promotionnel seront supprimés. Suivez les directives de Steam : ces directives s’ajoutent aux directives de la communauté Steam.
Le problème est que l’approche générale et simple de la modération ne fonctionne plus de nos jours. On peut en témoigner dans les nombreux messages qui jonchent désormais les forums, notamment les commentaires racistes, les plaintes concernant des personnages bisexuels et les messages sur la « vérité » à propos du Mali. Au moins un PNJ du jeu serait originaire du Mali, pays présenté comme sûr et développé… certains se plaignent également que le développeur Warhorse Studios ait cédé au spectre de la guerre culturelle DEI.
Source : PCGamer