25 ans plus tard, le créateur de Diablo 2 regrette l’un des choix les plus critiqués de ce jeu d’action-RPG. Même l’homme derrière l’un des plus grands succès du jeu vidéo mondial fait encore des cauchemars à cause d’une seule décision prise avec l’équipe de Blizzard.
Il est étonnant de constater que même les auteurs de certains des meilleurs jeux de l’histoire peuvent être insatisfaits de leur œuvre. Ce n’est pas que l’ancien responsable de Diablo II n’est pas fier de ce que Blizzard a accompli avec ce fantastique action-RPG—sans doute l’un des titres les plus influents de l’histoire. Mais si David Brevik pouvait revenir 25 ans en arrière, il sait exactement ce qu’il changerait dans son légendaire Diablo 2. Si vous êtes un vétéran, vous serez peut-être d’accord avec lui.
Dans une conversation avec l’un des créateurs de Path of Exile (aujourd’hui principal rival de la saga Diablo), l’ancien développeur de Blizzard a reconnu que la barre d’endurance de Diablo 2 était une erreur. Elle est née des meilleures intentions, mais c’est finalement une chose qu’il regrette amèrement.
« Je déteste la barre d’endurance de Diablo II. À chaque fois que j’y pense, ça me donne des frissons. C’est un élément qui devient totalement inutile à mesure que vous avancez dans le jeu, et au final, ça ne punit que les nouveaux joueurs. C’est comme un impôt sur les débutants. » – David Brevik
Si vous avez joué au classique, vous savez que, surtout au début du jeu, la barre d’endurance se vidait très vite, ce qui vous obligeait à marcher pour la recharger, même lorsque vous exploriez simplement la carte à la recherche d’ennemis. Ce n’était pas amusant, et ça n’apportait rien de spécial à l’action. Au final, tout ce que ça faisait, c’était ralentir les premières heures de l’aventure.
Pourquoi avoir ajouté la barre d’endurance dans Diablo 2 ?
Si Brevik la détestait tant, pourquoi l’avoir gardée il y a 25 ans ? Il admet dans cette longue discussion vidéo que la principale raison était d’éviter que les joueurs ne fuient les combats, ou ne courent partout sans affronter de démons. Le problème, comme il le reconnaît lui-même, c’est que ce n’était pas la solution idéale. Ce mécanisme était tellement impopulaire que dans Diablo III et Diablo IV, il n’en reste plus aucune trace.
Durant la même discussion, Brevik a aussi parlé des jeux qui l’avaient influencé à l’époque, des différences entre le jeu original et son extension Lord of Destruction, et même de la possibilité que davantage de contenu aurait pu voir le jour pour ce jeu d’action-RPG légendaire.
Que vous soyez un vétéran nostalgique ou un joueur curieux de découvrir ce classique, sachez qu’en plus de l’original, vous pouvez aussi vous procurer le remake visuel Diablo II Resurrected, également disponible sur consoles.
Source : 3djuegos
