Même le grand N a reconnu que le jeu, qui arrive sur Nintendo Switch 2 dans quelques jours, ne tourne pas parfaitement.
Nintendo s’apprête à sortir son deuxième gros titre first-party sur la Switch 2, Donkey Kong Bananza. Pourquoi une exclusivité Switch 2, et non un jeu cross-gen ? (N’oublions pas que le développement a commencé sur la première Switch ; cela a déjà été évoqué dans l’actualité.) Voici la réponse donnée par Kazuya Takahashi, directeur de Nintendo EPD, dans une interview au site espagnol Lavanguardia. Lors de l’entretien, il a aussi évoqué les soucis de framerate constatés par la presse sur la version preview du jeu.
« Comme nous l’avons déjà dit, nous voulions instaurer une continuité dans la chaîne de destruction, ce qui exigeait l’intégration d’un grand nombre d’objets destructibles. Cela n’était possible que sur la Nintendo Switch 2, qui nous a permis de gérer autant d’éléments à l’écran, divers matériaux et des destructions à grande échelle. Nous avons également accordé beaucoup d’attention aux effets, aux sons et à l’apparence des objets détruits afin d’accentuer la satisfaction liée à la destruction.
Il faut prendre en compte plusieurs facteurs. D’abord, nous avons délibérément utilisé des effets comme le « hit-stop » et le ralenti pour souligner les impacts. Ensuite, comme nous utilisons une technologie voxel, il arrive que l’environnement subisse des changements majeurs et des destructions importantes. Nous savons que les performances peuvent alors chuter légèrement. Cependant, comme vous le dites, le jeu reste fluide dans l’ensemble et, lors des grands changements, nous privilégions le fun et la jouabilité », a déclaré Takahashi.
Cela ne semble pas les inquiéter outre mesure : ils préparent peut-être un patch day one. Nous en saurons plus sur la gravité des problèmes de performances et sur le jeu dans son ensemble dans quelques jours. Ce n’est ni une coïncidence ni une blague : Donkey Kong Bananza sort ce jeudi 17 juillet sur Nintendo Switch 2.
Source : WCCFTech, Lavanguardia