Les droits de douane rapportent gros aux États-Unis, mais la Corée du Sud et le Japon vont maintenant en faire les frais. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, confirme que les nouvelles taxes s’appliqueront dès le 1er août.
La politique commerciale de Donald Trump s’avère une véritable mine d’or pour l’Amérique. Il y a tout juste une semaine, on apprenait que ces mesures avaient rapporté 75,8 milliards d’euros aux États-Unis, de quoi renforcer la position du président américain. Même après un accord partiel avec la Chine sur la réduction de certains droits, l’administration Trump va de l’avant avec une nouvelle salve de tarifs visant cette fois le Japon et la Corée du Sud.
D’après The Verge, à partir du 1er août, une taxe uniforme de 25 % sera imposée à tous les produits importés de ces deux pays. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale des États-Unis pour forcer les pays à signer des accords commerciaux, sous peine de sanctions. La Corée du Sud a été récemment critiquée pour sa position sur les sanctions chinoises et, après un report en avril, la Maison-Blanche se veut ferme : aucun nouveau délai ne sera accordé.
Lettres d’avertissement : Washington hausse le ton
Malgré les rumeurs d’un éventuel nouveau report, Washington aurait déjà envoyé des lettres officielles à Séoul et Tokyo pour leur faire savoir que le but principal est de rééquilibrer la balance commerciale. Le secrétaire au Trésor Bessent l’a répété : le 1er août n’est pas une simple date butoir, c’est bien la date de mise en application. Il a réfuté tout nouveau délai, assurant que les États-Unis n’entendent pas reculer. Les deux pays pourraient toutefois échapper aux sanctions s’ils acceptent de fabriquer leurs produits sur le sol américain. En cas de riposte, Trump prévient : de nouveaux tarifs encore plus sévères tomberont immédiatement.
La stratégie musclée des États-Unis commence déjà à porter ses fruits : des accords ont été conclus avec le Royaume-Uni, le Vietnam et la Chine, tandis que le Canada a supprimé sa taxe sur les géants du numérique sous la pression de l’administration Trump. Avec cette politique dite des « tarifs de libération », Washington cherche à pousser les pays à accepter ses conditions, ou à subir de lourdes sanctions économiques.
Source : 3djuegos