ACTUALITÉS CINÉMA – À quelques mois de la sortie de l’un des blockbusters les plus attendus de 2025, F1, le réalisateur Joseph Kosinski révèle en quoi son nouveau film se distingue de Top Gun: Maverick.
Les amateurs de drames sportifs retiennent leur souffle : F1 débarque en salles en juin 2025. Le film promet d’être un événement majeur, porté par Brad Pitt et orchestré par Joseph Kosinski, qui a récemment partagé avec Entertainment Weekly sa vision de cette production spectaculaire. Pour l’occasion, il a fait appel à plusieurs vétérans de Top Gun: Maverick, dont le producteur Jerry Bruckheimer et le scénariste Ehren Kruger.
« Les pilotes de chasse et les pilotes de F1, ce sont les rock stars de leurs mondes. Tous les deux vivent pour la vitesse. » a déclaré Kosinski. Mais il précise rapidement que les différences sont majeures :
« Sur Top Gun, on était à bord d’un porte-avions, à 160 kilomètres des côtes. Pour F1, on a tourné devant 400 000 spectateurs en direct. »
« Souvent, on n’avait que quelques minutes pour capter une scène, car on filmait pendant des événements réels. C’était presque du théâtre en direct : tout devait être millimétré, mais il fallait improviser dans l’instant. Deux ou trois prises, pas plus. »
Aucune incrustation – juste de la course réelle
Pour atteindre un réalisme total, Kosinski a banni les écrans verts. De véritables pilotes de Formule 1 ont conseillé l’équipe – certains apparaissent même à l’écran. Le champion Lewis Hamilton est coproducteur du film, et les chefs opérateurs ont dû adapter leur matériel pour capter des images nettes à des vitesses folles sur circuit.
« Parfois, on avait cinq ou dix minutes, pas plus, pour tourner une scène. Ce genre de pression est rare au cinéma. Mais tout le monde a assuré. C’est comme si ton cerveau te disait : c’est maintenant ou jamais. Et ça fonctionne. »
« On sent cette énergie, cette tension brute, dans le jeu des acteurs. J’espère vraiment que ça transparaît à l’écran. »
« Tu t’endors en rêvant des virages »
Le film met en scène Brad Pitt aux côtés de Kerry Condon, Tobias Menzies, Shea Whigham et Javier Bardem. Damson Idris incarne Noah Pearce, un jeune prodige de la F1 entraîné par le personnage de Pitt, Sonny Hayes. L’acteur britannique a raconté son immersion :
« Au début, j’étais mort de peur. Mais à la fin, rouler à 290 km/h sur des circuits du monde entier, c’était inespéré. »
« Tu t’endors en rêvant des virages. À force de répétition, tu développes une vraie maîtrise. J’étais vraiment bon pour les grandes vitesses et les virages extrêmes. Le plus dur ? Démarrer la voiture. L’embrayage est manuel, à la main ! »
Source : Entertainment Weekly
