Un paléontologue analyse Elden Ring : « Une biologie spéculative de haut niveau »

Un paléontologue s’est penché sur Elden Ring et a été bluffé par ses créatures – non pas parce qu’elles sont réalistes, mais parce qu’elles ont une logique interne. Dr Darren Naish salue le souci du détail de FromSoftware et la cohérence biologique de son monde fantastique.

 

Des années passeront, mais Elden Ring restera sans doute l’œuvre maîtresse de FromSoftware. Le studio japonais n’a pas simplement conçu un jeu : il a bâti une véritable mythologie interactive, où chaque monstre, chaque donjon, chaque personnage joue un rôle significatif. Avec l’aide de George R. R. Martin, ils ont fusionné biologie fantastique et narration environnementale d’une façon si convaincante que même des scientifiques spécialisés dans la vie préhistorique s’y intéressent sérieusement.

Le paléontologue Dr Darren Naish, spécialiste des formes de vie disparues étudiées via les fossiles, a récemment analysé le bestiaire d’Elden Ring pour PC Gamer. Dans un épisode de l’émission Reality Check, il a dévoilé les secrets évolutifs des créatures emblématiques du jeu. « C’est de la biologie spéculative de haut niveau, » affirme-t-il, soulignant que les monstres conçus par FromSoftware suivent une logique interne cohérente dans leur monde fictif.

 

Le paléontologue encense Elden Ring

 

Parmi les créatures étudiées, Naish cite en exemple les « pieuvres terrestres », qu’il juge étonnamment bien pensées sur le plan écologique. Elles vivent dans des zones côtières et bougent comme de véritables céphalopodes. En revanche, des boss du DLC Shadow of the Erdtree – comme le Golden Hippopotamus ou Bayle the Dread – relèvent d’une imagination si délirante qu’ils sont anatomiquement impossibles. Pourtant, selon Naish, cette fantaisie assumée renforce l’identité narrative d’Elden Ring.

Ce qui le frappe le plus, c’est la manière dont FromSoftware intègre des réflexes biologiques à sa narration environnementale. Pas besoin de dialogues pour comprendre : « Tout a du sens », explique-t-il. Les cicatrices sur les boss, les mutations chez les ennemis – tout cela raconte une histoire évolutive alternative, silencieuse mais puissante, qui enrichit encore davantage le lore de l’univers d’Elden Ring.

Source : 3djuegos

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