Le studio polonais derrière la trilogie The Witcher et Cyberpunk 2077 a essentiellement donné une critique voilée de Capcom, qui a fait un geste très gourmand avec Dragon’s Dogma 2.
Piotr Niebulowicz, directeur financier de CD Projekt RED (CDPR), s’est entretenu avec la publication polonaise StockWatch.pl. Selon Niebulowicz, le studio ne voit pas de place pour les microtransactions dans les jeux solo, mais n’exclut pas la possibilité de les introduire dans leurs projets multijoueurs. Et quelle est la place de Capcom ? Dragon’s Dogma 2 (qui est également jouable en solo) propose des objets que vous pouvez acheter pour personnaliser votre personnage (!) ou utiliser des voyages rapides, par exemple.
Pour cette raison, Dragon’s Dogma 2 a reçu de bonnes critiques de la presse avant sa sortie, mais seulement 40 % des 10 000 premières critiques sur Steam étaient positives, et ce chiffre atteint désormais 57 % sur les 48 000 critiques publiées. L’accueil n’a donc pas été très positif (et le jeu a été critiqué principalement pour ses microtransactions), et Capcom a répondu en s’excusant pour la gêne occasionnée. Il a reçu beaucoup de messages de la communauté, et à propos des microtransactions, il a été dit que vous pouvez obtenir les objets que vous pouvez acheter dans le jeu en y jouant.
L’attitude du CDPR est bonne, mais elle exige bien sûr aussi que la société polonaise tienne parole, car si la suite de Cyberpunk 2077 (actuellement travaillée par 47 personnes dans le studio de Boston de la société) est finalement publiée et que les éléments du jeu peut être acheté pour de l’argent, le studio se cracherait dans les yeux. En revanche, si un jeu Cyberpunk 2077 multijoueur autonome avait été créé (qui a été annulé lorsque le studio s’est rendu compte que son approche n’était pas la meilleure) et utilisait une telle chose, il ne serait pas critiqué.
Le CDPR ne souhaite donc pas vraiment suivre l’exemple de Dragon’s Dogma 2, et à juste titre.
Source : VGC, StockWatch.pl