Metal Gear Solide V: Phantom Pain – L’homme qui nous a vendu son monde [PS Plus]

TEST – “Enfant terrible” des jeux vidéo, “héros légendaire” de la conception de jeu: Hideo Kojima nous présente son dernier chapitre de sa série Metal Gear, qui a commencé il y a près de trente ans. Dans le dernier épisode très attendu – qui a malheureusement été tarni par le départ scandaleux d’Hideo Kojima lui-même – nous-nous battrons de nouveau dans la peau de Big Boss, qui se réveille 9 ans d’un coma apres les évenements de Ground Zeroes. Echappant d’un hôpital, il doit prendre sa revanche contre le mystérieux Skullface et son organisation en participant à des opérations militaires secrètes et aussi á la construction de sa propre base avec l’aide de ses amis. La question est de savoir si Phantom Pain est le chef-d’œuvre définitif de Kojima concernant la série Métal Gear ou est-ce plutôt un diamant brut, avec trop de défauts pour être parfait?

 

Je dois tout d’abord avouer que je ne suis pas parmi les plus grands fans de travaux d’Hideo Kojima. J’apprécie son effort extrême pour nous offrir un monde très complexe et extrêmement bien conçu avec beaucoup de héros intéressants, des rebondissements magistraux dans ses histoires et des personnages très intéressants. J’ai aussi appris à aimer les pièces de science-fiction / surréalistes de ses histoires – je dois avouer que je les trouvais un peu idiots quand le monde de Kojima était encore nouveau pour moi.

Cependant ce qui me gênait toujours est le contrôle raide des principaux personnages (des différents Snakes) dans ces jeux plus anciens, et surtout les tonnes de conversations radio et les cinématiques longes. Même si j’aime conversations intéressantes comme tout le monde, je ne pouvais jamais comprendre, quel est l’intérêt des discussions de Snake et ses contacts radio sur des propos aussi banaux, que les films ou les événements du monde dans le plein milieu de l’action – j’ai toujours cliquée sur ces passages…

Cependant au cours de sa très longue carrière de désigner de jeu, Kojima a perfectionné son talent déjà très impressionnant et il a apporté des changements importants à Ground Zéro et Phantom Pain. Pour le meilleur ou pour le pire…

Silent Snake

Dans l’extrêmement court Ground Zeroes nous pouvions déjà entrevoir quelques-uns des principaux changements, mais dans Phantom Pain ils sont beaucoup plus apparents. Les cinématiques – qui à ont eu toujours un rôle très important dans la série Métal Gear – sont très réduits ici. (Oui, je sais: je viens juste de me plaindre à propos de ces cinématiques, mais j’ai appris à les aimer à long terme.)

Après le prologue à couper le souffle où Big Boss s’échappe de l’hôpital où il vient de s’éveiller, nous arrivons rapidement dans le monde ouvert de l’Afghanistan de 1984, où les moudjahidin musulmans se battent à la mort contre les forces soviétiques.

Les premières cinématiques sont excellentes, mais ce qui est par contre un peu inquiétant comment Snake est silencieux pendant ceux-ci. Aussi je manque beaucoup David Hayter maintenant, il a une telle voix distinctive, que Kiefer Sutherland est incapable de fournir, même s’il est un bon acteur. Ce qui est drôle est que cela ne m’a pas dérangé beaucoup dans Ground Zeroes, mais dans Phantom Pain, sacrément.

Vous pourriez vous demander: s’il ne parle pas beaucoup pas dans les scènes coupées, où est-ce qu’il parle do tout? Eh bien, il y a beaucoup de bandes de missions, où – entre autres documents enregistrés – nous pouvons écouter aux conversations entre Big Boss et ses amis. Je ne déteste pas Sutherland, il n’est tout simplement pas Snake pour moi.

Mon autre problème est que parfois c’était difficile discerner ceux qui parlent, car Sutherland a une voix tellement générique.

Les conversations radio des missions me manquaient ainsi. Oui, ils sont remplacés par les conversations que l’on peut entendre sur les bandes, et comme je vous l’ai dit: il y en avait trop dans les anciens jeux, mais leur manque total est exagérée. Oui, il y a quelques conversations très spécifiques liées à la mission entre Snake et Ocelot, où Miller, mais ce n’est pas la même chose.

Ouvrez votre monde à moi

Pourtant, la principale différence entre les titres MGS anciens et MGS V est l’expérience du monde ouvert. Au lieu de places étroites des titres anciens nous avons ici un monde ouvert immense de l’Afghanistan et de l’Afrique dans les missions ultérieures. Sur le plan positif, c’est une expérience exaltante d’être á cheval avec Snake, tout en essayant d’éviter les troupes afghanes et les bases militaires, ou d’essayer de se faufiler entre eux et de tuer ou enlever tout le monde avec la technique Fulton.

Les terres nues d’Afghanistan et les jungles luxuriantes de l’Afrique sont extrêmement bien rendues sur la PlayStation 4, avec de nombreux domaines spécifiques où l’attention aux détails est encore plus grande. Je suis particulièrement en amour avec le terrain afghan, où je devais lutter contre Quiet, avant de la capturer.

Pourtant, je dois mentionner, que j’ai manqué la population humaine sur ces terres de bataille criblée. OK, je comprends bien, que les gens ne veulent pas vivre à proximité des zones de guerre, mais pour eux d’être complètement absents c’est un peu exagéré.

Aussi, parfois, vous avez à galoper beaucoup d’un point à un autre pour remplir votre mission (en vous ne voyez rien de plus que ces terres abandonnées), que vous souhaiteriez que certains option auto-voyage soient présent. L’équitation m’a rappelé Red Dead Redemption, mais dans un monde sans vie, sans aucune trace de civilisation.

Ne l’oublions pas que, même si l’Afghanistan était (et, malheureusement, est toujours) une zone de guerre, la raison même pour les moudjahidin de combattre contre les Soviétiques c’était parce que les Soveits étaient en train d’envahir leur pays, où leurs familles ont vécu dans les villages. Dans le jeu il y a quelques villages abandonnés, mais pas beaucoup et bien sûr ils sont tous abandonnés.

Sneak ? Sneak ??? Sneak !

Je viens de me rendre compte que je ne faisais que des plaintes à l’un des jeux les plus acclamés par la critique mondiale jusqu’ici. Oui, il y a aussi des tonnes de choses que j’aime aussi à propos de Métal Gear Solide V.

La plupart des missions elles-mêmes sont extrêmement amusantes et elles peuvent être faites de différentes manières. Lorsque vous approchez d’une base, vous devez planifier votre attaque soigneusement et de façon dynamique, ce qui signifie que vous ne devez pas faire les mêmes choses exactes, comme dans le dernier Splinter Cell, quand les choses tournent au vinaigre.
L’AI du Soviets, des Africaine et d’autres ennemis est excellente: s’ils vous ont aperçu en train de vous faufiler, ils essaient d’enquêter et de vous traquer avec des lampes de poche, des fusées éclairantes et autres moyens – bien sûr ils vont aussi venir à vous (!) personnellement et en appeler d’autres.

Le mécanisme rigide des soldats appelant une patrouille, qui était un peu ridicule dans les anciens jeuxMétal Gear est parti, et l’AI moderne de l’ennemi moderne dans Métal Gear Solid est à la fois réaliste et lutter contre cet AI est extrêmement fun.

Les missions et les objectifs de ces missions sont toutefois mitigés: ils varient entre ceux qui sont assez intéressants et entre ceux qui sont banaux comme : “tuez cet officier”, “sauvez ce prisonnier”, “faites sauter cette base”. Presque tout ces « gens » sont des NPC sans visage, et sans personnalité.

Toujours quand vos faites la mission se l’expérience est assez amusante, grâce à la structure dynamique et petite détails comme soldats conversant les uns aux autres, alors qu’ils vont quelque part alors que vous avez à les suivre. Non, il n’y a rien de commun entre ces filatures ceux qui sont présents dans les jeux Assassin’s Creed: ils sont beaucoup plus dynamiques et réalistes.

Vous pouvez même sauter dans de plusieurs types de véhicules: jeeps, camions et ainsi de suite. Leur conduite est assez amusante, mais méfiez-vous d’être repéré! En plus d’être l’ennemi AI intelligente s’adapte également à votre style de jeu. Trop de tirs à la tête? Les soldats vont commencer à porter un casque.

Vous leur tirez dessus plutôt à la poitrine? Ils apprendront à porter une armure de corps! Ils apprendront également à vous repérer, si vous utilisez une fusil de sniper et ils vous traqueront.

Home sweet home: Mother Base

La tâche de Big Boss (ou «Venom Snake” comme il est appelé dans Phantom Pain) n’est pas spécifiquement de lutter contre les Soviétiques, mais plutot de prendre diverses missions mercenaires de différents clients. Comme dans Métal Gear Solid: Peace Walker Snake peut construire à nouveau sa propre armée privée appelée Diamond Dogs et sa propre base Mère.
Pour construire la base en partant du zéro, nous devrons enlever des soldats par le biais du système de récupération Fulton (comme dans Peace Walker), puis affecter ces personnes à des postes comme la R & D, la construction de base, l’infirmerie, combat et ainsi de suite.

Nous pouvons mettre à jour presque tout sur la base ou dans notre arsenal. La quantité de mises à jour est presque folle – mais dans le bon sens – et aussi extrêmement amusant à utiliser. Vous pouvez même faire une uprade de prothèse de bras avec des capacités de super, donc à partir d’un Big Boss paralysé du début, vous deviendrez un tout-puissant Big Boss. Si vous le savez, ce qui lui arrive plus tard, cette transformation … a également une certaine signification philosophique …

Tout peut être livré instantanément via votre hélicoptère sur le champ de bataille: des armes mises à niveau vers des munitions, ou d’autres armes, que vous avez déjà développé. Oh oui … même votre hélicoptère peut être mis à jour!

Par ailleurs: ces myriades d’armes ont enfin une certaine utilisation, contrairement à ceux des jeux Métal Gear Solide anciens.

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Hé mon pote! Viens-tu avec moi?

Outre ces armes, vous aurez également des “copains” sur le champ de bataille. Vous pouvez modifier celui que vous prenez sur la mission. Votre premier compagnon est un cheval, et vous ne pouvez avoir les autres (Diamond Dog, The Walker, calme, le sniper féminin, du bipède marcheur, etc.) que lorsque vous êtes déjà en Afrique.

Ils ont tous des différents usages, et ils sont tous assez amusants. Ils sont aussi de mieux en mieux que vous les utilisez et vous pouvez les mettre à niveau ainsi.

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D-Dog (qui grandira du petit chiot, que vous avez trouvé pendant une mission) pourra non seulement flairer tout, mais aussi tuer des soldats ennemis. Quiet aura plus tard un silencieux sur son fusil de sniper, alors elle peut tuer tout le monde de loin silencieusement, ce qui sera un grand avantage tactique.

Il doit être dit, que ces mises à niveau diminuent de manière significative la difficulté du jeu et certaines missions seront un peu trop faciles grâce à nos compagnons surpuissants.

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Et … coupé!

Peut-être la meilleure chose à propos de tous les Metal Gear Solid est l’histoire elle-même, qui intègre désormais près de 30 ans d’histoire de Metal Gear. Big Boss lui-même était déjà présent dans le premier Metal Gear, en 1987, et de plus en plus de caractères ont été ajoutés plus tard.

L’histoire commence par un prologue très forte, avec une évasion folle de l’hôpital où Snake s’éveille, puis plus tard, progressivement elle “ralentit” un peu, avec des cinématiques nettement moins réussies. Heureusement, près de la fin du niveau afghane l’histoire devient intéressante encore une fois, et elle sera très forte dans la deuxième partie du jeu.

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Malheureusement, l’histoire est encore un peu plus faible par rapport aux titres plus anciens, il y avait aussi quelques parties du jeu, comme la bataille de boss finale par exemple. Les mots ne peuvent décrire notre colère contre Konami a cause de cette décision et nous espérons vraiment, qu’un jour les pièces qui ont été coupés du jeu seront restaurées – au moins sous la forme d’un DLC.

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Diamant brut

J’ai vraiment apprécié Metal Gear solid V: The Phantom pain, mais contrairement à l’opinion de la presse mondiale, je ne pense pas que ce soit un chef-d’œuvre. il y a trop de défauts pour cela, et alors que la seconde partie du jeu est beaucoup plus excitante et mieux faite, encore là il y a trop de missions génériques et ennuyeuses dans ce monde d’Afghanistan sans vie.
Idem pour l’histoire: la conclusion est à couper le souffle, mais je manque encore David Hayter ou au moins un Kiefer Sutherland qui parle plus.

Et encore, voir la liste du designer du jeu et bien sûr le nomd’Hideo Kojima commence 500 fois tape sur les nerfs de beaucoup de gens. “OK! D’ACCORD! J’ai compris, Kojima-San! C’est vous, qui avez fait ce jeu! ” – peut-on dire. Je comprends les circonstances du départ de Kojima, mais c’est tout de même un jeu et en tant que tel, montrer la liste des designers à chaque mission devient irritant. Si cela était le but de Kojima, eh bien, mission accomplie !

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Pourtant, avec tous ses défauts, Metal Gear solid V: The Phantom pain est une expérience merveilleuse et aussi l’adieu de l’un des concepteurs de jeu le plus créatif du monde – en ce qui concerne la série Metal Gear bien sûr. Le fait qu’il va manquer de Konami nous fera en effet une douleur … de fantôme …

-BadSector-

Pro:

+ Histoire à couper le souffle
+ Des tonnes de personnalisations, copains et plus encore!
+ Quelques excellentes missions, avec parfaite AI, Cool Control

Contre:

– Le monde ouvert manque de vie
– (!) Des pièces d’histoire et des combats de boss de la fin manquant
– Certaines missions génériques et ennuyeux, beaucoup de galopage

 


Éditeur: Konami

Developpeur: Kojima Productions

Genres: Action-aventure, stealth

Sortie: Sept. 1. 2015

Metal Gear Solide V: Douleur fantôme

Gameplay - 9.2
Graphismes - 9
Histoire - 9.4
Musique / audio - 8.5
Ambiance - 9.3

9.1

GÉNIAL

Avec tous ses défauts, Metal Gear solid V: The Phantom pain est une expérience merveilleuse et aussi l’adieu de l'un des concepteurs de jeu le plus créatif du monde - en ce qui concerne la série Metal Gear bien sûr. Le fait qu'il va manquer de Konami nous fera en effet une douleur ... de fantôme ...

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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