{"id":81084,"date":"2024-01-06T23:07:43","date_gmt":"2024-01-06T22:07:43","guid":{"rendered":"https:\/\/thegeek.site\/?p=81084"},"modified":"2024-01-06T23:07:43","modified_gmt":"2024-01-06T22:07:43","slug":"night-swim-un-film-dhorreur-minable-peche-dune-piscine-sale","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/thegeek.site\/2024\/01\/06\/night-swim-un-film-dhorreur-minable-peche-dune-piscine-sale\/","title":{"rendered":"Night Swim – Un film d’horreur minable p\u00each\u00e9 d\u2019une piscine sale"},"content":{"rendered":"
<\/p>\n
<\/p>\n
Le premier week-end de janvier, lorsqu’apr\u00e8s les grands films de la fin de l’ann\u00e9e derni\u00e8re, nous avons droit \u00e0 un autre film d’horreur de pacotille au cin\u00e9ma, c’est un peu comme aller au McDonald’s apr\u00e8s un d\u00eener gastronomique la veille. Cette p\u00e9riode est caract\u00e9ris\u00e9e par des films d’horreur de mauvaise qualit\u00e9 tels que The Devil Lives Inside You, The Texas Chainsaw Massacre 3D, Dark Forest et The Unborn. Tous ces films sont sortis ces derni\u00e8res ann\u00e9es, au d\u00e9but de l’ann\u00e9e, soigneusement cach\u00e9s aux yeux indiscrets des critiques en raison de l’absence de projections de presse, et bien que tous ces films soient les plus bas de gamme, cette pratique de distribution de films reste rentable. Cependant, le tr\u00e8s bon “M3gan” de l’ann\u00e9e derni\u00e8re ayant \u00e9t\u00e9 non seulement un succ\u00e8s commercial mais aussi un succ\u00e8s critique, Blumhouse s’est empress\u00e9 de sortir une autre saloperie cette ann\u00e9e, de peur que la tendance des films d’horreur minables du d\u00e9but de l’ann\u00e9e ne soit s\u00e9rieusement perturb\u00e9e par un film trop bon pour son propre bien.<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
Le sujet de notre article, Night Swim, est un autre film d’horreur ringard sur une piscine diabolique, et bien que M3gan n’ait pas \u00e9t\u00e9 r\u00e9compens\u00e9 par un Oscar, le dernier film de Bloomhouse n’est en fait qu’une autre piscine sale. C’est le genre de cochonneries que m\u00eame les cha\u00eenes de streaming n’acceptent plus vraiment, et qui rappellent davantage les d\u00e9chets autoparodiques des ann\u00e9es 80 comme Bloody Beach, Deathbed et Killer Workout. Mais contrairement \u00e0 ces films, Night Swim prend ses absurdit\u00e9s plus au s\u00e9rieux que l’histoire qu’il tente de raconter ne le m\u00e9rite.<\/p>\n
Pour la star Kerry Condon, ce film est un choix \u00e9trange apr\u00e8s sa performance nomm\u00e9e aux Oscars dans Les fant\u00f4mes de l’\u00eele. Sa seule “r\u00e9compense” est de nous permettre de la voir \u00e0 l’\u00e9cran dans ce r\u00f4le ingrat bien plus qu’ailleurs. Elle joue le r\u00f4le d’une femme qui tente de comprendre pourquoi sa nouvelle piscine cause tant de d\u00e9g\u00e2ts dans la nouvelle vie de sa famille. Son mari, jou\u00e9 par Wyatt Russell, est un ancien joueur de baseball atteint d’une scl\u00e9rose en plaques pr\u00e9coce, et bien que la th\u00e9rapie aquatique am\u00e9liore d’abord son \u00e9tat, il devient rapidement une sorte de Jack Torrance du pauvre, obs\u00e9d\u00e9 par la piscine et pr\u00eat \u00e0 faire tout ce que la piscine veut, m\u00eame si la piscine est mauvaise.<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
<\/p>\n
Ces questions donnent lieu \u00e0 des sc\u00e8nes involontairement hilarantes (Russell trouve l’\u00e9nergie de frapper un “home run” en pensant \u00e0 la piscine, un verre se brise parce qu’il est obs\u00e9d\u00e9 par l’eau de la piscine) et \u00e0 des \u00e9changes tout aussi stupides (“Il y a quelque chose qui ne va pas avec cette piscine !”). “Cette piscine est la meilleure chose qui me soit jamais arriv\u00e9e”), mais \u00e0 mesure que le sc\u00e9nariste-r\u00e9alisateur Bryce McGuire introduit des \u00e9l\u00e9ments de The Shining et The Circle avec de plus en plus de maladresse, l’ensemble du concept s’effondre. Plus nous en apprenons sur la piscine, plus l’ensemble devient absurde, comme en t\u00e9moigne l’une des sc\u00e8nes d’ouverture les moins convaincantes et les plus mal jou\u00e9es dont je me souvienne dans un film d’horreur. L’histoire, d’abord extr\u00eamement inutile et alambiqu\u00e9e, commence \u00e0 avoir un sens – au moins un peu – lorsque l’on d\u00e9couvre l’histoire du film lui-m\u00eame, qui est bas\u00e9 sur un simple court-m\u00e9trage de 2014.<\/p>\n
<\/p>\n