{"id":46202,"date":"2021-11-18T19:56:23","date_gmt":"2021-11-18T18:56:23","guid":{"rendered":"https:\/\/thegeek.site\/?p=46202"},"modified":"2021-11-25T12:37:53","modified_gmt":"2021-11-25T11:37:53","slug":"finch-la-fin-du-monde-de-tom-hanks-avec-un-chien-mignon-et-un-robot-intelligent","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/thegeek.site\/2021\/11\/18\/finch-la-fin-du-monde-de-tom-hanks-avec-un-chien-mignon-et-un-robot-intelligent\/","title":{"rendered":"Finch – La fin du monde de Tom Hanks avec un chien mignon et un robot intelligent"},"content":{"rendered":"
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Son projet passionnel sur la Seconde Guerre mondiale, Greyhound, qu’il a \u00e9crit et produit, a fait ses d\u00e9buts sur AppleTV+ l’\u00e9t\u00e9 dernier apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 vendu par Sony. Il a \u00e9galement fait une apparition surprise dans la suite de Borat sur Prime Video. Parall\u00e8lement, le film Western News of the World de Paul Greengrass a \u00e9t\u00e9 distribu\u00e9 internationalement par Netflix et plus t\u00f4t cette ann\u00e9e. Il a termin\u00e9 le tournage du film Pinocchio de Robert Zemeckis, une exclusivit\u00e9 Disney Plus. Hier, AppleTV+ a ajout\u00e9 le film de science-fiction post-apocalyptique Finch, un autre original Apple qu’Universal souhaitait initialement porter en salles.<\/p>\n
Ce projet est le deuxi\u00e8me long m\u00e9trage du r\u00e9alisateur Miguel Sapochnik et le premier en onze ans depuis le film d’action futuriste Repo Men. Le cin\u00e9aste a \u00e9galement fait ses preuves \u00e0 la t\u00e9l\u00e9vision, o\u00f9 il a dirig\u00e9 des \u00e9pisodes de plusieurs s\u00e9ries tr\u00e8s populaires, dont la meilleure de Game of Thrones. Finch ne se targue pas d’un style visuel solide, d’un flair cin\u00e9matographique particulier ou de d\u00e9cors distinctifs, mais cela n’a pas d’importance lorsqu’il s’agit avant tout d’une \u0153uvre ax\u00e9e sur les personnages.<\/p>\n
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La mise en place est simple, compte tenu de ce que nous attendons des histoires de science-fiction qui tournent autour de la fin du monde ; Hanks joue le r\u00f4le de Finch Weinberg, l’un des derniers membres survivants de la race humaine apr\u00e8s un \u00e9v\u00e9nement cataclysmique qui a caus\u00e9 des ravages indicibles. Craignant que son temps soit compt\u00e9, l’inventeur refuse de laisser son chien ador\u00e9 derri\u00e8re lui en cas de d\u00e9c\u00e8s. Il construit donc un robot sensible pour tenir compagnie \u00e0 son meilleur ami canin.<\/p>\n
Apr\u00e8s des difficult\u00e9s initiales, qui se d\u00e9roulent principalement \u00e0 travers une s\u00e9rie de montages humoristiques au fur et \u00e0 mesure que son prot\u00e9g\u00e9 m\u00e9tallique apprend \u00e0 marcher et \u00e0 parler, l’andro\u00efde se nomme Jeff et semble faire partie de l’unit\u00e9 familiale improvis\u00e9e lorsqu’ils s’embarquent pour un voyage \u00e0 travers le pays, avec le Golden Gate Bridge comme destination finale.
\nLes films qui se concentrent presque exclusivement sur une poign\u00e9e de personnages sont pratiquement tenus de fournir des performances solides pour retenir l’attention du spectateur, et c’est bien le cas de Finch, \u00e9tant donn\u00e9 que les seuls autres personnages \u00e0 l’\u00e9cran pendant les 115 minutes du long m\u00e9trage sont deux robots et un chien. Heureusement, Hanks est l’un des plus grands acteurs de tous les temps, et il nous offre une autre performance ph\u00e9nom\u00e9nale.<\/p>\n
Jouer le r\u00f4le de substitut du public, de protagoniste, de narrateur et d’acteur principal en m\u00eame temps n’est pas facile, mais Hanks est une fois de plus sensationnel. Chacun de ses gestes ou mouvements, qu’il s’agisse d’un haussement de sourcil ou d’un soupir exasp\u00e9r\u00e9, en dit bien plus sur l’\u00e9tat d’esprit de Finch que n’importe quel monologue, et l’acteur principal porte le poids de toute la narration sur ses \u00e9paules avec aisance.<\/p>\n
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Cela ne veut pas dire que tout le reste est de la poudre aux yeux. La performance vocale de Caleb Landry Jones dans le r\u00f4le de Jeff est un cours magistral pour apporter de la profondeur, des couches et une complexit\u00e9 \u00e9motionnelle \u00e0 un personnage sans visage. Il y a de l’innocence, du c\u0153ur, de l’humour, de la chaleur et une compr\u00e9hension en constante \u00e9volution qui fait que la dynamique entre Jeff et Finch, entre le ma\u00eetre et la cr\u00e9ature, est presque celle d’un p\u00e8re et d’un fils, m\u00eame s’il y a quelques moments g\u00eanants dans le deuxi\u00e8me acte, lorsque le robot prend certains des conseils de son superviseur paternel un peu trop au pied de la lettre, presque jusqu’\u00e0 l’adolescence difficile de Jeff.
\nEn dehors d’une sc\u00e8ne d’ouverture qui pr\u00e9pare le terrain pour que Finch fasse de son mieux pour \u00e9chapper \u00e0 une temp\u00eate en furie, d’un approvisionnement tendu et nerveux dans un h\u00f4pital abandonn\u00e9 et d’une sc\u00e8ne angoissante dans laquelle des maraudeurs sans visage poursuivent notre h\u00e9ros dans un autre v\u00e9hicule, il n’y a pas d’autres sc\u00e8nes d’action dans Finch.<\/p>\n