{"id":42366,"date":"2021-08-20T17:58:00","date_gmt":"2021-08-20T15:58:00","guid":{"rendered":"https:\/\/thegeek.site\/?p=42366"},"modified":"2021-08-25T10:26:35","modified_gmt":"2021-08-25T08:26:35","slug":"respect-ma-voie-ou-le-couloir","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/thegeek.site\/2021\/08\/20\/respect-ma-voie-ou-le-couloir\/","title":{"rendered":"Respect – Biopic d’Aretha Franklin avec Jennifer Hudson"},"content":{"rendered":"

CRITIQUE DU FILM – C’\u00e9tait une ” sale journ\u00e9e normale ” quand on s’attend \u00e0 un certain respect. On fait le boulot : exit les claviers, on trouve la bonne cl\u00e9 (pas la cl\u00e9 musicale dans ce cas) et on ferme simplement la porte \u00e0 cl\u00e9. Allons au cin\u00e9ma sur le tapis rouge – me suis-je dit. Une demi-heure plus tard, j’ai fi\u00e8rement brandi mon badge MultiPass (l’autre n’est pas n\u00e9cessaire cette fois-ci) et je me suis assis dans une salle sombre o\u00f9 la silhouette des gens est empreinte d’un sentiment de devoir. Ils sont ici parce que c’est leur profession (pas pro-mode) et parce que… eh bien… c’est gratuit.<\/h4>\n

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Puis vient la sc\u00e8ne d’ouverture. L’enfance, la f\u00eate \u00e0 la maison. ‘Viens chanter pour le grand gar\u00e7on<\/a>‘ et bien s\u00fbr : les sous-titres. Une vid\u00e9o de lirycs qui dure toute la nuit !<\/p>\n

Dans le backstory classique (mais d’autant plus cr\u00e9dible), on voit l’enfance traumatis\u00e9e d’un talent de 10 ans, fil\u00e9e dans un manteau de miel religieux. Dieu est bon et mis\u00e9ricordieux, papa est pasteur et, par ailleurs, il est un m\u00e9chant gar\u00e7on psychopathe. (Pas \u00e9tonnant qu’il ait moins de respect pour le hashtag \u00e0 la maison).<\/p>\n

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Amener mon cheval \u00e0 la ‘chambre d’h\u00f4tel’?<\/h3>\n

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Une f\u00eate \u00e0 domicile est tellement exag\u00e9r\u00e9e que presque Lil Nas X lui-m\u00eame entre dans la chambre de la jeune Ree (Aretha Franklin<\/em><\/strong>) pour faire un after. Bien s\u00fbr, la sc\u00e8ne est survol\u00e9e et Ree a le droit de rester dans le silence. Le spectacle doit continuer, qui est \u00e9labor\u00e9 dans les moindres d\u00e9tails. Et c’est ce qui fait que le film tra\u00eene et ralentit pour moi, cette demi-heure suppl\u00e9mentaire sans popcorn (j’ai juste ressenti la partie “pop” en fait).<\/em><\/p>\n

Examinons les personnages. Un mari agressif, et Ree (Aretha) dans le r\u00f4le d’une femme affirm\u00e9e, et ils jouent \u00e0 ‘Hit me baby one more time’ (en tout cas pas \u00e0 ‘Oops I did it again’). Des tours presque obligatoires : papa punitif, papa pardonneur, frappe-moi ou quitte-moi, boire ou rendre les autres fous. Nous revoyons la femme 20 ans plus tard apr\u00e8s un panoramique de la cam\u00e9ra (beau saut dans l’horizon temporel en une coupe : c’est ce que j’appelle le ” cycle de vie “).<\/p>\n

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No pain, no gain : enjoy the rain…<\/h3>\n

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L’amant interdit tire la fille du nid familial, puis – bien s\u00fbr – il la tire des disques Columbia et l’emm\u00e8ne dans un village pour jouer avec des “soul’istes”. (En ce moment, je vois une nana qui dort les jambes crois\u00e9es sur le si\u00e8ge du m\u00e9tro, peut-\u00eatre a-t-elle vu ce film elle aussi).<\/p>\n

La plupart des personnages sont \u00e0 la fois des acteurs principaux et des acteurs secondaires, mais les conflits sont bien d\u00e9velopp\u00e9s. Cependant, pour le bien du drame, il y a trop de pardons, de coups et de gifles (mais pas de sommeil lors de la tourn\u00e9e de concerts). Sans parler des 3-4 enfants qui sont sortis de nulle part et qui sont tomb\u00e9s dans l’histoire en totale apesanteur. Au moins, il s’est souci\u00e9 d’eux \u00e0 ce point (presque au niveau “0”).<\/p>\n

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En ce moment, le fr\u00e8re de l’\u00e2me funk ?<\/h3>\n

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La r\u00e9alisatrice de Respect, Liesl Tommy<\/em><\/strong>, est probablement bien au fait des perp\u00e9tuelles querelles de studios, puisqu’elle op\u00e8re avec elles dans son film (peut-\u00eatre Universal<\/em> <\/strong>et MGM<\/em> <\/strong> argument\u00e9es dans de nombreuses instances), mais le drame ne se construit pas vraiment, se contente de tourner \u00e0 l’envers en cercles lat\u00e9raux (\u00e0 la mani\u00e8re d’un signe infini). L’histoire d\u00e9peint un m\u00e9morial d’\u00e9poque \u00e0 Martin Luther King Jr (copyright de Martin Luther ?) dont l’orgue et le caracal d\u00e9livrent l’extact de la m\u00eame mani\u00e8re que nous voulons nous souvenir de lui, sur la base de son discours c\u00e9l\u00e8bre : J’ai un r\u00eave…”. Les r\u00eaves commencent \u00e0 se r\u00e9aliser sous nos yeux.<\/p>\n

Cependant, dans certaines sc\u00e8nes de gospel \u00e0 l’\u00e9glise, j’ai cru d\u00e9couvrir une d\u00e9votion sectaire, mais heureusement, cela ne s’est pas transform\u00e9 en style ‘Drum &amp ; Bass church’, m\u00eame si malheureusement c’est un genre de rituel, vous<\/a> pouvez le trouver sur internet (si vous aimez le DnB ou si vous voulez juste vous \u00e9clater).<\/p>\n

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J’ai besoin d’un High-C : mais un autre, s’il vous pla\u00eet!<\/h3>\n

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Il est \u00e9vident qu’une bouche qui claque peut impressionner quelqu’un, mais cela ne sauve pas la construction \u00e0 la cha\u00eene d’un drame. Car un autre wagon de seconde classe surgit toujours, et finalement nous avons trouv\u00e9 les toilettes. Le film “Ones upon in Hollywood” est tomb\u00e9 en morceaux comme \u00e7a. \u00c9videmment, cela n’aide pas que nous ayons droit \u00e0 des biopics musicaux chaque ann\u00e9e, alors allez-y si vous aimez chanter, mais vous manquerez un peu de Oldscool-Hiphop \u00e0 la fin. Si vous ne mangez pas de pop-corn le soir, ce film ne vous permettra pas de ” sauver votre \u00e2me “.<\/p>\n

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